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Notre dernière prose

Publié le par Brigitte et Domi

HO CHI MINH

Ce sont, 6 millions d’habitants et 5 millions de scooters, d’immenses boulevards et pas toujours des feux  de circulation. Un enfer pour les piétons sauf au moment de la fête du Têt, car Ho Chi Minh se vide des 3/4 de sa population. Nous avons pu nous promener dans la ville dans des conditions idéales, températures moins élevées qu’à l’habitude, moins de pollution, moins de bruit, moins de stress ... Et d’autant que certaines grandes avenues ont été partiellement fermées à la circulation pour en faire des espaces de promenades fleuries avec des décors représentatifs de l’année du cochon. 

La présence coloniale française marque encore le centre ville historique, ancien hôtel ville, cathédrale, ancienne poste conçue par Auguste Eiffel, Opéra. Les anciens bâtiments coloniaux  sont aujourd’hui destinés aux commerces et hôtels de luxe. Ho Chi Minh c’est aussi ses quartiers chauds que certains comparent à Pigalle avec ses bars aux sonos tonitruantes diffusant de la musique occidentale.

À la différence de Hanoï il nous a été difficile ici de nous sentir en Asie. Ayant fait assez vite le tour de la question (mais peut être faudrait t’il y passer plus de temps pour mieux apprécier) nous en avons profité pour prendre un cours de cuisine vietnamienne, encore une belle découverte principalement pour la préparation des sauces. 

Comme nous l’avons fait pour le Myanmar et le Cambodge un petit tour d’horizon concernant le Viêt Nam.

Quel magnifique pays du nord au sud, traversé lors de nos 2 voyages 2107, 2019.

Variété des paysages entre les différentes régions soit dominées par d’impressionnants pics karstiques (baies d’Halong maritime et terrestre), ou par la platitude du delta immergé par le Mékong, par des rizières à perte de vue, par de magnifiques villes (Hanoï, Hué, Hoi An, Dalat), par une végétation plus que luxuriante grâce disons le à un taux d’humidité élevé qui peut atteindre 77% en période sèche. Et puis,  2500 km de côtes pour lui tout seul, une très grande variété de produits (fruits, légumes, poissons et coquillages ....) et donc de belles tables. Pays qui par sa jeunesse et son histoire nous a semblé plus confiant que d’autres dans ses ressources et son avenir et de fait sur son indépendance. Par contre le Viêt Nam c’est aussi du bruit partout et tout le temps, une densité de circulation dangereuse et une absence notoire d’attention pour les rares piétons qui tentent de traverser ce qui peut engendrer du stress.

Sur le plan économique peu de chômage grâce aux nombreuses zones rurales et à une politique d’état qui protège les multiples commerces de rue tout en ayant une politique d’éducation adaptée à l’international. Le salaire moyen en 10 ans a été multiplié par 6. En 2018 il est de 180 à  273 euros selon les régions. 

EN GUISE DE CONCLUSION 

Il faut bien tenter de conclure, conclure n’est pas clore ... mais c’est un passage sans doute nécessaire.

Que de bénéfices à prendre le temps «du voyage » !

Voyager 3 mois dans 3 pays nous a demandé de nous adapter aux rythmes, aux façons de faire et de vivre des différents pays, villes et lieux d’accueil. Prendre le temps a été pour nous une chance et le meilleur moyen de vivre ces changements sereinement en profitant  pleinement de ce qui nous était offert, dont l’image de femmes, d’hommes, d’enfants et particulièrement leur sourire. 

Dernières heures en Asie avant de prendre l’avion à 18h heure locale. Arrivée à Lyon demain lundi 11h heure locale.

Avec un grand plaisir à vous retrouver toutes et tous

Biz Brigitte et Domi

 

 

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C
Que de belles images retenues pour vos rêves plus tard á la maison. Ça reste pour toujours!
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D
Salut les frangines! Bon voyage de retour...à bientôt bises Domie
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P
Un bien beau voyage dont vous nous avez fait profiter, ô combien, par le texte et l’image. Soyez en remerciées toutes les deux et pardon de vous avoir un peu « taquinées » dans mes commentaires !<br /> Les évocations de ce qu’il reste de la présence française nous feraient presque regretter le temps des colonies. Bien sûr, il ne faut pas oublier le traitement parfois très critiquable (c’est le moins qu’on puisse dire) qui était réservé aux « colonisés ». Mais c’était une autre époque ce XIXème et début du XXème siècles, une autre mentalité. La France aura quand même laissé un peu partout dans le monde des traces culturelles et architecturales dont beaucoup ignorent aujourd’hui jusqu’à l’existence, notamment chez les jeunes. <br /> « Ah bon, ça a existé l’Indochine et Paul Doumer dont on voit le nom sur les établissements scolaires a vraiment été à l’origine de la création d’une ville à 1500 mètres d’altitude pour permettre aux « coloniaux » de retrouver un peu de la France, de l’Europe ? » Première nouvelle, diront certains. Eh oui, ça a existé et ça subsiste, vous nous avez donné l’occasion de le (re)découvrir.<br /> J’ai bien évidemment aimé la « Crazy House » qui m’a (bizarrement) surtout évoqué des filles au corps sculptural, par analogie – sans doute - avec le nom d’un célèbre établissement parisien qui ne parle pas de maison mais de cheval. Je n’en dirai pas plus, même sous la contrainte…<br /> Grâce à vous, à votre témoignage et à vos aventures, nous en savons un peu plus sur ces trois pays traversés.<br /> Bien sûr, on en veut encore plus, et les évocations de cours de cuisine, de parfums, de saveurs et de sauces nous font espérer des soirées exotiques en votre très prochaine compagnie.<br /> Car, ça y est, le moment du retour est arrivé. <br /> L’évocation d’un de vos voyages en 2107 (oui oui, vous l’avez écrit !) fait un peu penser à un « retour vers le futur »… Mais je vous le confirme, la « machine à explorer le temps » version Wells XXIème siècle n’est pas détraquée : c’est bien en 2019 que nous aurons la joie de vous retrouver !<br /> En attendant, Jacqueline vous a préparé un petit « bœuf carotte à la française » que vous trouverez chez vous en arrivant…<br /> Bon vol les amies ! Je n’ai pas trouvé de départ à 18 heures de « Saïgon » (nostalgie…). Je vous imagine passant par Istambul mais pas en direct semble-t-il. Tant pis, je ne pourrai pas vous suivre sur ma super application-radar. Dommage, mais ça ne donnera que plus de saveur aux retrouvailles prochaines.<br /> A très très bientôt maintenant !<br /> Et encore, bravo pour ces beaux textes et ces magnifiques photos !<br /> Une grosse bise à toutes les deux…(très beau portrait de vous sur la plage !...).<br /> Bon voyage de retour !!!!!<br /> <br /> Patrice
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