La région du Delta

Un petit pincement au cœur en quittant Kep et son hôtel avec sa piscine face à la mer, sa plage, ses excellents jus de fruits, des personnes adorables et la rencontre de couples franco-cambodgien sympas. Séjour au Cambodge que nous avons vraiment aimé par contre beaucoup d’interrogations sur le plan du développement économique de ce pays qui reste l’un des plus pauvres de l’Asie du sud est. Rues des villes, routes nationales et chemins plus que chaotiques et délabrés qui font vivre continuellement dans la poussière beaucoup de personnes. Impression que la propreté publique est le fait de volonté individuelle. Mais surtout en voyant  la pauvreté dans laquelle vivent la plus part des familles on peut se demander où passent les richesses du Cambodge dont les devises étrangères amenées entre autre par le tourisme. Nous gardons avant tout une belle image de la simplicité, de la gentillesse et des beaux sourires de ce peuple aux origines khmers.

Nous passons du Cambodge au Viêt Nam par une frontière terrestre à Ha Tien et rejoignons Chau Doc pour faire toute cette région du delta du Mékong du nord au sud. Et là très vite nous décidons de changer notre projet de voyage au Viêt Nam. Nous n’irons pas dans le grand nord et nous ne retournerons pas à Hanoi nous rentrerons en France par Ho Chi Minh et resterons pour ce dernier mois de voyage dans le sud du Viêt Nam. Il y a 2 ans nous avions déjà fait le centre du Viêt Nam et Hanoï.

LE DELTA DU MÉKONG 

D’emblée nous sentons les différences d’un pays à l’autre. Ici la fierté se lit sur les visages et l’activité grouille de partout. Ici on ne veut plus entendre parler de dollars mais que de dôngs, monnaie locale. Ici on ne cherche pas aussi spontanément le contact avec les occidentaux. Ici le chapeau pointu en paille a remplacé le turban.

Cette région est peu touristique et de fait les déplacements sont difficiles si l’on n’utilise pas comme eux les motorbikes (circulation trop dangereuse pour nous). Nous en sommes presque à regretter les tuk tuks de Siem Reap !!!

Chau Doc, Can Tho, An Binh, Tra Vinh 13 jours  dans le delta 

La forêt inondée 

Départ à 5h du matin pour faire le marché de gros flottant à Can Tho

4 délicieux journées avec Houane, Thoui et sa grand mère qui partagent  leur maison avec les voyageurs de passage, à An Binh, petite île du Mékong un vrai bain de nature et une table exceptionnelle mais surtout encore une belle leçon de vie

Des palmiers, des cocotiers au milieu des rizières à perte de vue et des canaux 

Bords du Mékong façon urbaine 

Un brin de Cambodge au Viêt Nam 

Nous passons nos dernières journées dans le Delta dans la province de Tra Vinh où habitent 300000 khmers cambodgiens. La région du Delta appartenait jusqu’au XVIIIs au Cambodge. Après bien des luttes entre cambodgiens et vietnamiens, au XIXs les français attribueront définitivement cette région au Viêt Nam. En 1954 le gouvernement vietnamien oblige les khmers à porter un nom de famille vietnamien et à parler la langue du pays. 7 millions de khmers habitent aujourd’hui cette région. Et particulièrement dans la province de Trà Vinh on retrouve de nombreux temples khmers. L’attribution du Delta contribue à maintenir un climat de guerre froide entre les 2 pays.

Demain départ pour les hauts plateaux du sud du Viêt Nam changement total d’ambiance, choc thermique assuré.

Biz à tous Brigitte et Domi

Comments

[Desquinabo]

On commence, comme il est encore temps, par vous souhaiter une bonne année 2019.
Nous suivons admirativement vos périples, vos comptes-rendus et vos belles photos. Nous comptons sur vous pour, à votre retour, nous apprendre de belles recettes de cuisine de là bas et nous raconter la sagesse des temples Bouddhistes.
On vous embrasse très fort
Christine et Kiki

[Patrice]

Bon, là, avec la Cochinchine et le delta du Mékong, on atteint le paroxysme de la provocation.

Franchement, on a l’air de quoi, nous, ancienne puissance coloniale, avec nos betteraves ? C’est déjà difficile de rivaliser avec la canne à sucre, mais cette fois, on ne ressemble plus à rien face à ces arrogants palmiers à sucre dressés au milieu des rizières.

C’est dur de se dire que pour obtenir notre molécule de saccharose, nous nous devons d’écraser une vulgaire racine, alors que pour d’autres, c’est la situation rêvée, la réussite sociale : le petit sucre en haut du palmier. J’en parle dans le « grand débat » sans tarder : on en a marre de bouffer des racines pendant que d’autres se délectent, tout en haut de leurs palmiers haut de gamme.

Ah ! le petit canard dans la tasse à café, au sommet du majestueux palmier à sucre !

Parlons-en des hauts de gammes et des canards ! Ou plutôt non, n’en parlons pas d’avantage, on a assez donné ces derniers jours… Entre les acoustiques de bas étages, les orgues ni accordés ni harmonisés, nous n’avions théoriquement aucune chance.

Et pourtant, selon notre chef bien-aimé lui-même, nous nous en sommes « bien tirés » et le public a passé une « excellente soirée ». C’est ça le talent !

Alors, une petite récompense, une palme peut-être ?

Ah non ! Pas ça, pas une palme ! Assez d’humiliations…

On préfère une série de splendides photos, des peaux colorées, des sourires complices et familiers, des textes à réflexion et des paysages de toute beauté.

Merci pour ce cadeau manifestement destiné à honorer nos magnifiques prestations du week-end dernier. Mais par pitié, plus de palmiers à sucre…Promis ?

Une bise à toutes les deux…



Patrice

[Dominique CARBILLET]

hello! première tombée de fine neige ce matin sur Grenoble....
vendredi dernier je suis allée écouter et voir le Grand Chœur, concert réussi! frissons assurés!
à vous belles journées à venir et grosses bises Domie